Maximiser l’utilisation des conref pour faire baisser les coûts¶
De par la nature des informations qu’elles contiennent, les sections de type task ont un taux plus élevé de réutilisation du contenu que celles de type concept ou reference.
Comme dans l’exemple ci-dessous, il n’est pas rare d’obtenir rapidement des fichiers dont la seule valeur unique est le titre, le reste du contenu, pourtant unique (car il assemble de manière unique des blocs d’information non uniques), étant généré par des conref.
Exemple
<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>
<!DOCTYPE task PUBLIC "-//OASIS//DTD DITA 1.2 Task//EN"
"/usr/share/dita-ot/dtd/technicalContent/dtd/task.dtd">
<task id="display-trends" xml:lang="fr-fr">
<title>Afficher les tendances</title>
<taskbody>
<context audience="basic">
<note type="restriction" audience="advanced">
<ul>
<li>
<ph conref="shared.dita/ip-control"/>
</li>
</ul>
<ph conref="../../shared/shared.dita/see-user-guide"
audience="no-user-guide"/>
</note>
</context>
<steps>
<step>
<cmd audience="basic">
<menucascade>
<uicontrol conref="shared.dita/logs"/>
</menucascade>
</cmd>
<choices audience="advanced">
<choice>
<ph conref="shared.dita/physical-appliance"/>
<menucascade>
<uicontrol conref="shared.dita/logs"/>
</menucascade>
</choice>
<choice>
<ph conref="shared.dita/virtual-appliance"/>
<menucascade>
<uicontrol conref="shared.dita/server"/>
<uicontrol conref="shared.dita/logs"/>
</menucascade>
</choice>
</choices>
</step>
<step>
<cmd>
<menucascade>
<uicontrol conref="shared.dita/all"/>
<uicontrol conref="shared.dita/editfile"/>
</menucascade>
</cmd>
<info>
<ul conref="shared.dita/drill-down">
<li/>
</ul>
<note conref="shared.dita/randomnames"/>
</info>
</step>
</steps>
</taskbody>
</task>
Seul le texte en noir doit être traduit. Traduire ce type de fichier de contenu DITA XML consiste donc à traduire uniquement le titre de la section et l’intégralité des conref sources. Lorsqu’il traduit un ensemble d’unités d’information placées en vrac dans un fichier, le traducteur manque cependant cruellement de contexte. Le créateur du contenu initial doit donc lui fournir une assistance constante. La méthode la plus efficace consiste à faire travailler le traducteur en régie. Avantage supplémentaire : il pourra ainsi interroger non seulement le rédacteur technique, mais également les concepteurs du produit.
Note
Ne croyez pas qu’il s’agit là d’une contrainte spécifiquement induite par la modularisation poussée du contenu. Pour avoir fait une école de traduction reposant sur le principe simple mais efficace du triangle du sens (le traducteur doit comprendre le texte source pour le reformuler dans le texte cible et non transcrire une suite de mots d’une langue à l’autre) et avoir pratiqué la traduction technique durant plusieurs années, je sais que tout projet de traduction réussi repose sur une collaboration efficace entre concepteurs, rédacteurs et traducteurs.
Il est également possible de factoriser ainsi des éléments de structure, et non de contenu, tels que des en-têtes de tableaux. Vous pouvez ainsi présenter des informations de même type de manière homogène à moindre coût, c’est à dire sans recourir à la spécialisation.