Prendre en compte les contraintes de traduction

L’unité d’information DITA XML la plus petite est le nœud <ph>. Le rédacteur technique doit cependant veiller à ne lui appliquer le mécanisme conref que pour une phrase complète ou un terme qui ne sera jamais traduit (par exemple, le nom de la société ou d’un produit). De gros problèmes apparaissent sinon lors de la traduction dans d’autres langues.

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Les phrases se découpent différemment selon les langues.

Exemple

Si vous décidez de pousser la granulométrie au niveau du segment de phrase et que vous définissez les conref suivants :

<ph id="click">Click the</ph>

<ph id="blue">blue</ph>

<ph id="arrow">arrow</ph>

Vous pouvez maintenant utiliser le code suivant :

<p>
  <ph conref="shared.dita/click"/>
  <ph conref="shared.dita/blue"/>
  <ph conref="shared.dita/arrow"/>.
</p>

pour que soit générée la phrase Click the blue arrow.

Essayons maintenant de créer une version française de cette phrase. Nous traduisons donc les conref comme suit :

<ph id="click">Cliquez sur la</ph>

<ph id="blue">bleue</ph>

<ph id="arrow">flèche</ph>

Nous obtenons alors la phrase Cliquez sur la bleue flèche.

Pour pallier ce problème, il faudrait réorganiser l’ordre des conref dans le fichier DITA XML traduit, ce qui est difficilement gérable et fait perdre tout l’intérêt du mécanisme. Sans compter que des problèmes pires que ce cas d’école peuvent conduire à complètement abandonner dans la langue cible les conref utilisés dans la langue source (je n’ai pas d’exemple concret à offrir, ayant toujours évité de tomber dans ce genre de travers.)